dimanche 22 novembre 2009

Forum de la Solidarité Internationale, une audience qui se développe...














Le Forum de la Solidarité Internationale s'est ouvert ce vendredi 20 novembre dans une ambiance plutôt studieuse. L'accueil sur une toute petite demi-journée, de plus de 300 enfants fréquentant les écoles et collèges de l'agglomération dunkerquoise , s'est finalement déroulé dans des conditions très satisfaisantes.

Sous la houlette de Marc Lebecque de l'association "Colibri" à l'origine du planning d'accueil des 14 classes du dunkerquois, les associations ont respecté, à la lettre, le programme qui leur a été attribué.

Un programme alternant participation aux ateliers et quizz.

Munis d'un questionnaire élaboré par les associations, les enfants étaient invités à faire le tour des stands pour trouver les réponses. Ces allers et venus se sont déroulés dans une ambiance studieuse et joyeuse.


L'association "Colibri" s'est chargée de la mise en oeuvre de quatre ateliers ( eau, éducation, nourriture et citoyenneté)qui ont bénéficié à une centaine d'enfants réparti en quatre groupe.

L'association "Artisans du Monde" animait deux ateliers dédiés à la connaissance du commerce équitable.

Le centre Gaïa s'est attaché quant à lui à expliquer les conditions de vie d'un enfant en Afrique, partagé entre le travail au champs et l'école.

Les associations "Aider et connaître" et "Fraternité tout Horizon" ont prêté main forte pour elles aussi, accompagner les enfants et leurs professeurs dans la visite des stands associatifs.

La yourte de l'association "Guillaume de Rubrouck" a comme prévu, attiré l'oeil des jeunes enfants, intrigués par cette "tente" venu du bout du monde à la porte de laquelle, ils ont pu observer la présence de deux gardiens. Un homme et une femme vêtus du vêtement traditionnel mongol, portant fièrement la magnifique "toque" de Mongolie et des bottes à pointe retournée, symbole de respect dû à la terre, chez les nomades mongoles.

Les étudiants de l'EPID et leurs professeurs, très fidèles à la Semaine de la Solidarité Internationale, ont une fois de plus, démontré leur savoir faire en matière technique. Ils ont crée une sorte de pupitre électronique à la façon de "Questions pour un Champion". Les enfants étaient invités à appuyer sur un Buzz pour répondre aux questions posées par Marc Vermeulen un professeur de l'EPID, devenu l' animateur vedette du Forum... Inutile de dire que les enfants ont adoré.


Au total, c'est un peu plus de 300 enfants qui ont participé à ce rendez-vous de la solidarité internationale. Cette opération inédite par son ampleur a donné beaucoup de mal aux organisateurs de la journée mais l'enthousiasme qui s'en est dégagé et le bonheur qu'ils en ont retiré les a convaincu de faire encore mieux l'année prochaine.


Le Forum s'est poursuivi le lendemain samedi 21 novembre. Le public est venu, certes pas aussi nombreux que les organisateurs l'auraient souhaité, mais il était là. Le travail d'information doit se poursuivre, s'étendre au public non encore conquis, et se renouveler.

Les associations se sont d'ores et déjà données rendez-vous pour la treizième édition de la SSI pour continuer encore et toujours à porter le message de la coopération et de la solidarité internationale.


N.HENNI

jeudi 19 novembre 2009

Sur le chemin de l’exil...












Il n’était pas concevable de parler de solidarité internationale sans évoquer la présence des réfugiés afghans et irakiens sur notre littoral. Qui ne les a pas vus, le long de l’A16, ici à un arrêt de bus, ou là au sortir d’un magasin avec de maigres provisions ?

Ils fuient la guerre pour rejoindre l’Angleterre.

« Sur le chemin de l’exil » ; c’est une superbe expo-photos que le MRAP a présenté et qui, pour certaines d’entre elles, avaient été reprises par la presse nationale et frontalière, suscitant débats, polémiques, et intérêt pour la question.

Des photos, qui comme aime à le dire Aïssa Zaïbet, le photographe des réfugiés de dunkerquois, « sont plus parlantes qu’un long texte » ; « la photo au service des droits de l’homme et de la dignité humaine. »

Des photos qui font sortir de la clandestinité, pour un temps, ces hommes et femmes, qui, après un long chemin sur la route de l’exil ; sont nos voisins anonymes pour un temps.
Des images, des photos fortes pour exprimer des moments de vies, d’indignation, d’espoir, de souffrance, de solidarité, d’espérance ….

Des photos qui inspirent compassion, colère, interrogations.

On connaissait Calais et Sangatte ; le MRAP nous a permis de voir et de découvrir, chez nous pour un temps, ces hommes et femmes venus d’ailleurs et qui vont ailleurs.

Qui sont les "migrants" et d'ou viennent-ils" ?













La tragédie de ceux que l'on appelle maladroitement "les migrants" est une réalité à laquelle le dunkerquois néchappe pas. Que ce soit sur les bords de l'A16 ou dans les terraiens vagues de l'agglomération, ils errent comme des fugitifs à la recherche de l'eldorado britannique.

Pour franchir la Manche, ils ont fait un périple inouï et dangereux à l'extrême, traversant des zones de conflits et toutes sortes d'obstacles naturels allant des chaines du Caucase à l'immensité du Sahara.

Pourquoi font-ils tout cela et dans quelles conditions le font-ils ?

C'est pour tenter de mieux comprendre cette réalité que l'Université du Littoral et la Bibliothèque Universitaire de Dunkerque ont accueilli une conférence des étudiants de géographie sur l'origine des "migrants" ce jeudi 19 novembre. Le travail de ces jeunes géographes s'est attaché à présenter les pays desquels sont originaires ces "migrants". Des pays souvent en guerre qui ne laissent aucun doute quant aux raisons de l'exil de ces personnes majoritairement éduquées et diplômées.


Dans le même temps, la bibliothèque accueille dans ses murs, une exposition de photographies réalisée par les équipes du MRAP et notamment de Aïssa ZAIBET.

Cette exposition que l'on peut voir encore à la Bibliothèque vous prend "aux tripes". Le visage de ces gamins héroïques et plus encore leurs regards, en disent long sur le calvaire qu'ils ont vécu et qu'ils continuent de vivre.

Merci au Mrap, aux étudiants de géographie, à l'université du Littoral et à la Bibliothèque universitaire pour ce travail utile à la compréhension du monde.



N. HENNI

Afriqu'Art ou l'art au service de la coopération et du développement.










La Villa Myosotis a accueilli du 14 au 19 novembre dernier une très belle exposition d'oeuvres "africaines" réalisées par des artistes amateurs dunkerquois.

Afriqu'art, c'est son nom, a ainsi rassemblé des peintures, des photographies, des statuettes de bronze, des tissus...mais aussi des instruments de musique d'Afrique qui ont fait le bonheur des enfants venus en nombre pour admirer les peintures et accessoirement s'essayer aux sons de la Savane...

Marie Agnés LEBLANC qui assurait la visite a vu défiler une petite centaine d'enfants durant les quatre demi-journées de cette exposition à forte visée pédagogique. Des enfants toujours très prompts à s'émerveiller pour les masques et autres volumes de l'Art Africain.

Avec tact et pédagogie, notre guide s'est efforcé de leur parler du quotidien d'un enfant du Burkina partagé entre les travaux aux champs et l'école, que de plus en plus d'enfants fréquentent en Afrique.


L'exposition était aussi l'occasion, pour les visiteurs, de s'intéresser aux projets de l'association COLIBRI au Burkina Faso.

Merci à Marie Agnès et aux équipes de Colibri pour ce beau travail de pédagogie et d'explication.

N. HENNI

mardi 17 novembre 2009

Les défis de la sécurité alimentaire en Afrique de l'Ouest.














Les gradins de l'Atelier Culture de l'Université du Littoral étaient pleins pour acceillir ce mardi 17 novembre à 20 h, Monsieur Saïdou OUEDRAOGO, Spécialiste des questions agricoles,venu tout droit de Ouagadougou au Burkina Faso, pour nous parler de sécurité alimentaire en Afrique de l'Ouest.

Alors que le Sommet de la FAO qui s'est tenu à Rome les 16 et 17 novembre s'est conclu, sans surprise, par une énieme déclaration d'intention, la conférence organisée par l'association "COLIBRI" est venue nous rappeler, une fois de plus, que la faim, bien loin d'être éradiquer, continue d'étendre son spectre touchant aujourd'hui près d'un milliard d'êtres humains parmi lesquels des centaines de millions d'enfants en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud.

Cette insupportable réalité à laquelle l'association "COLIBRI" ne s'est jamais résignée, est pourtant loin d'être une fatalité. Pour Saïdou OUEDRAOGO, la siuation qui prévaut en Afrique est le produit d'un système marchand qui ruine les efforts de l'agriculture africaine.

A la manière des grandes entreprises de la distribution qui réalisent chez nous des énormes marges sur les produits issus de l'agriculture, les grandes multinationales continuent de fixer, elles mêmes, les prix des matièrs premières agricoles. Le prix du kilo de Haricots verts du Burkina est vendu 15 fois plus cher sur les étales de nos marchés...

Dans le même temps et alors que le riz est devenu l'aliment de base en Afrique de l'Ouest, ces mêmes multinationales innondent le marché africain de riz chinois ou américains à des prix tels qu'ils interdisent toutes possibilités d'écouler la production des cultivateurs locaux. Le résultat est catastrophique.

Face à ces inconséquences, les agriculteurs africains ne restent, heureusement pas, les bras croisés. Avec leurs partenaires du Nord et du Sud, dans le cadre associatif et syndical, ils développent des outils de gestion agricole tendant à promouvoir l'agriculture vivriére.

C'est le cas de l'association "Colibri" sur lequel Monsieur Ouedraogo est revenu à plusieurs reprises. L'association s'est engagée, il y a quelques années dans un plan de sécurité alimentaire au Burkina, initié par la Fédération "Peuples solidaires" à laquelle elle est affiliée.

L'amélioration des techniques agricoles, la certification des semences, la formation des agriculteurs, le développement des filières sont autant de facteurs clé pour relever le défi alimentaire en Afrique de l'Ouest.

L'agriculture africaine peut être autosuffisante si la prédation cesse. Les organisations multilatérales doivent s'y atteler si elles veulent vraiment mettre fin à la source d'insécurité la plus dangereuse pour l'Humanité, la faim.

Mille mercis à Saïdou OUEDRAOGO, à Thierry LEBLANC, à Marc LEBECQUE et à toute l'équipe de Colibri.


N.HENNI

Dunkerque/Annaba, une coopération active et prometteuse.














Les dunkerquois connaissent l'Agence d'Urbanisme de Dunkerque pour sa contribution essentielle au développement urbain de toute l'agglomération.

Savent-ils que l'AGUR se développe aussi à l'international ?

En tous cas, ce lundi à 18 heures dans la salle 5 du Hall du Studio 43, Gerard BLANC son directeur, s'est efforcé d'en rendre compte avec l'appui de plusieurs intervenants choisis notamment pour leur implication dans le projet APUDUI. Ce programme d'accompagnment technique en matière de développement urbain qui réunit Dunkerque, Annaba et Bizerte en Tunisie, vise trois objectifs : Un appui méthodologique et matériel à la création d'une agence d'urbanisme à Annaba, des échange de savoir-faire et de formation et un appuià la mise en place d'outils techniques de gestion et de planification du territoire.

Après une première année d'ajustements et de tatonnements, le projet est entré dans une phase de concrétisation active avec l'ouverture récente de l'AUDICA, l'Agence d'Urbanisme et de Développement d'Annaba. Son jeune directeur, Bachir BELOUAHEM, était justement là pour nous parler d'elle et de la manière dont il a, lui même, vécu cette coopération tripartite.

Fondée sur la réciprocité et l'échange, la coopération DunkerquoAnnabi s'est attachée à réunir les techniciens des deux territoires dans le cadre de plusieurs ateliers déchanges à Dunkerque, à Annaba et bientôt à Bizerte.

Avec l'Ecole d'Architecture de Lille, L'Université du Littoral-Cote d'Opale et l'Université d'Annaba, des échanges d'étudiants et d'enseignants sont organisés.

Chérazade NAFA, qui représentait l'Ecole d'Architecture de Lille s'en est faite l'écho en insistant sur les bénéfices qu'en tiraient les étudiants sur le plan des savoirs. Tout comme Saad BOUHSSINA, Vice-Président de l'ULCO, qui coorganise avec l'Université d'Annaba des colloques croisés.


Cette présence dunkerquoise en Algérie ne se limite pas qu'à Annaba. Il faut, pour s'en convaincre, regarder ce qui se passe dans la bouillonnante capitale algérienne notamment en matière d'urbanisme. Le cabinet d'architecte "Arte Charpentier", concepteur de l'étonnant Opéra de Pekin, est représenté à Alger par un dunkerquois que nous aimons beaucoup, l'architecte Emmanuel POUILLE.

Il était difficile d'évoquer la coopération entre Dunkerque et Annaba sans l'inviter à venir nous présenter les projets sur lesquels il travaille à Alger. Avec l'enthousiasme qu'on lui connait, il a dressé un panorama très complet des projets urbains qui contribueront à transformer, dans les vingt ans à venir, le visage de la capitale algérienne.

Cette rencontre passionnante a débuté avec une intervention brillante de Claude Nicolet sur les enjeux politiques de la coopération francoalgérienne. Elle s'est terminée sur une note résolument optimiste de Philippe NOUVEAU pour qui ce projet est une contribution, certes modeste, mais néanmoins très utile au dialogue des cultures et des civilisations.

Merci à Gérard BLANC et à Farid AOUICHIA et à toute l'équipe de l'AGUR pour ce premier rendez-vous de l'AGUR avec la Semaine de la Solidarité Internationale.


N.HENNI

Sénégal, une exposition de Flavie Leleux à voir et à revoir...




La MJC de Rosendaël accueille jusqu'au 28 novembre prochain, une exposition de photographies exceptionnelle de Flavie LELEUX , sûrement le coup de coeur de cette 12édition de la Semaine de la Solidarité Internationale.

Rencontrée lors de la précédente édition de la Semaine, la jeune artiste photographe, nous a litteralement scotché par l'extrême sensibilité de son travail. Dans cette exposition que nous vous conseillons absolument, elle nous propose une série de photographies prises à l'occasion d'un voyage au Sénégal avec l'association "La Téranga" dont elle est membre.

Portant un regard très personnel sur ce pays si attachant, Flavie LELEUX ne s'est pas limitée à en dresser une sorte d'inventaire esthétisant. Elle est allée sonder, avec simplicité et sobriété, une âme bien vivante loin des clichés et des raccourcis.

L'exposition est visible jusqu'au 28 novembre.

Un grand merci à Claudine HIVIN, et à toute l'équipe de la MJC de Rosendaël pour son accueil toujours très chaleureux.


N.HENNI

dimanche 15 novembre 2009

Promesse tenue, le Tour du Monde a enchanté...






Ils étaient vingt, vingt voyageurs dunkerquois chanceux à expérimenter un projet inédit; partir à la découverte du Monde sans bouger de Dunkerque. Ce projet conçu à l'origine par Krefeld, la ville jumelle allemande de Dunkerque, a tenu ses promesses.

Réunis dans la salle d'embarquement de l'AJS pour un dernier debriefing avant le saut dans l'inconnu, les voyageurs munis de leur carnet de route, on été installés dans les deux minibus affrétés par ce Tour Operator d'un genre nouveau. L'AJS avait tenu à ce que cette opération, première du genre, soit une réussite. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le Tour du Monde a dépassé toutes les espérances...

A 14 heures, les deux véhicules se sont ébranlés pour entamer un voyage circulaire. Le premier minibus entamant la ligne de Dunkerque à Bakel (Sénégal), de Bakel à Moroni (Comores) et de Moroni à Casablanca (Maroc) et le second faisant le trajet inverse.

La première escale du périple du minibus numero AJS 001, a conduit les voyageurs sur les rives du fleuve Sénégal à Matam et Bakel, un territoire qui n'a aucun secret pour les familles Sylla et Dionga.

Autour d'une table garnie de Bissap et de Yassa, les routards du jour ont découvert la richesse de la culture de ce grand pays d'Afrique Occidentale, le Sénégal. Avec des mots simples et un incroyable sens de l'accueil et du partage, les familes accueillantes ont entrouvert leur univers sans jamais céder à l'ostentation et au futile. Les voyageurs ont, quant à eux, été d'une curiosité respecteuse et profondément empathique, découvrant le fond des choses.

Après Bakel, le minibus a repris son chemin pour rejoindre cette fois les îles Comores dont le nom vient de l'arabe "El Kamare" qui veut dire la Lune. Les conquérants arabes à la vue de l'Archipel ont été frappés par la couleur de la terre volcanique qui s'offraient à leurs yeux pour la première fois.

A Dunkerque, Les Comores, ça veut dire quelque chose... Pour autant la profondeur de la culture comorienne reste encore très difficilement accessible. C'est en cela que les initiateurs du projet disent que les voyageurs du Tour du Monde sont chanceux.

Car, pour le coup, ils découvrent la face cachée de cultures millénaires dont ils ont pu aborder certaines facettes. La structure familiale des Comores, par exemple, qui place l'oncle de la parenté dans une position centrale déterminant un ordre tout à fait différent de ce que l'on peut connaître sous nos latitudes. Et voilà que soudain, les questions affluent et les réflexions se font plus subtiles. Le pari est gagné, la découverte s'opére et avec elle le bonheur de se sentir en symbiose avec l'Autre.

Après cette magie et cet instant de pur bonheur, il est temps de repartir.

Cette fois on revient vers le Nord et l'Occident du Monde oriental. Le Maroc nous accueille. Pas celui des grands ensembles hoteliers d'Agadir ou de Marrackech.

Non c'est le Maroc sensible, celui de la vie avec un grand V , qui ouvre ses portes aux dunkerquois. Là, dans la grande salle aux zelliges, la famille de Tarek et de accueillent les voyageurs comme on devait sûrement le faire dans les contre-forts de l'Atlas il y a des siècles.

Dans les échanges, les yeux s'écarquillent mais il n' y a pas de faux semblants. On se parlent et on s'interpellent. Aucun sujet n'est évacué. L'Islam et la Burqua surgissent et le débat s'impose. Le ton est exigeant et d'une extaordinaire tenue. Les voyageurs s'écoutent, se parlent, se disputent même mais à la manière des philosophes des Lumières.

Le pari est gagné. Non pas, parce que les uns ont nécessairement convaincu les autres. Au fond, la question n'est pas là...et chacun le sent.

A presque 19 heures, il est temps de reprendre l'AJS 001 pour regagner Dunkerque. Que de choses entendus, d'images retenues, de visages différents mais si familiers...

Ce périple se poursuivra dans les têtes... Bientôt tous les dunkerquois,accueillis et accueillants, se retrouveront pour en reparler à tête reposée, l'histoire de remettre les idées en place.

Bravo aux initateurs,aux familles d'accueil et aux voyageurs. Tous ont eu du cran et quel cran !

N.HENNI

samedi 14 novembre 2009

La Semaine à Dunkerque, c'est parti !


La Semaine de la Solidarité Internationale à Dunkerque a inauguré son premier événement avec la diffusion du film de Matthieu Mounier "Regards d'ailleurs" dans la salle municipale du Hall du Studio 43.

Le film proposé par Matthieu Mounier est un portrait peu commun de la Mongolie, qui parle en images, tant de l'Histoire politique que de la précieuse Histoire intime vécue au présent dans chaque famille d'éleveurs nomades.

Dans un aller et retour incessant entre la ville et la campagne, le présent et le passé de la Mongolie, le réalisateur s'est efforcé de rendre compte avec délicatesse de l'actualité de ce pays à travers le regard d'éleveurs nomades qui s'interrogent sur leur vie. Les yeux tournés vers la ville, tentés par les mirages qu'offrent Oulan Bator, les jeunes nomades s'exilent inexorablement et viennent s'entasser dans les faubourgs de cette ville en mouvement, bien loin de ce qu'elle fût il y a encore dix ans...

Au terme de la diffusion du film, autour d'un thé mongol délicatement préparé par Michel, le plus mongole des rubrouckois, la petite discussion a permis à un auditoire restreint de se replonger un instant dans l'histoire de de pays fascinant à la croisée des chemins, entre modernité et tradition.

Merci à l'association "Guillame de Rubrouck" de nous faire partager cette passion et nous faire revire par la même occasion le fabuleux périple de Frère Guillaume dont la mémoire bien vivante continue d'éclairer le chemin de tous les avenuriers du monde.

N.HENNI